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Simplicius Simplicissimus

26 juillet 2015

La vie au ministère de la magie (continuation encore une fois)

L’équipe

Celui, qui écrit sur ses collègues du travail, doit toujours affronter le même problème ; le thème peut tourner trop facilement aux rumeurs. En ce qui me concerne, j’ai décidé de résoudre ce problème en méprisant la mauvaise réputation du racontar. Toutefois, je voudrais déconseiller les lecteurs, qui soit détestent ou juste n’aiment pas le racontar de continuer leur lecture. Et je décourage même ceux, qui attendent des calomnies à l’adresse de notre ministre Rostrotundor. Dans le récit ici présent je n’ai aucune tendance à épargner son excellence, néanmoins je ne veux écrire que sur les personnes, avec lesquelles je travaille, et je suis un fonctionnaire trop insignifiant pour être en contact avec un seigneur de telle importance.

Aux temps de mon arrive au ministère, je n’y connais presque personne sauf deux hommes, Paxamatus, qui est mon ancien camarade de classe et Mercatus, qui j’avais enseigné dans ses vertes années. J’avais la possibilité de commencer mon service dans deux divisions différentes, dont il fallait choisir, et j’ai mis mon choix pour la division un peu moins attractive. Celà s’est révélé être un avantage, car il n’y a pas d’ambitions opposées chez nous.

A cause dedites circonstances, mon accueil était vraiment amical. J’ai trouvé l’équipe ici très convivial, contrairement à ce que le lecteur pourrait attendre. Bien que nous étions le ministère de la magie, il n’y a aucune
sorcière méchante de catégorie « baba-yaga » selon le folklore slave. La seule femme de notre section est par son attitude plutôt une bonne mère pour nous tous. Les mages ici sont généralement assez érudits, mais trop peu pratiquement pour le secteur privé et trop peu théoriquement pour les écoles. Quoi qu’il en soit, il y a parmi nous même des gens de la plus haute éducation, mais comme Iracundus Doctissimus, leur érudition est orientée à tout sauf à notre travail. En dépit de ces défauts, les résultats de travail sont étonnamment suffisants, sinon vraiment très bons (que nous soyons modestes).

Seulement le grand magicien Idolon, qui gère la division, est méprisant partout à causes de ses vices bien connus, mais ignorés par ses supérieurs. Il est un peu bizarre, qu’un homme, qui ne croyait jamais en la magie puisse avoir
une position de responsabilité au ministère de la magie. De plus, il est soupçonné par certains d'entre nous, comme par exemple par Gloripax, que son vice Gallus Niger attiré par Idolon au ministère n’est pas en réalité un homme, ni un vrai golem (un golem serait acceptable), mais plutôt le produit de l’industrie moderne de l’étranger, un cyborg ou un robot, je ne sais pas comment s’appelle un automate ayant la forme d’un homme. Si c'est vrai, le vice d’Idolon serait son vice le plus grand.

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19 juillet 2015

La vie au ministère de la magie (continuation)

Les conditions de travail

Je voudrais écrire quelques mots par rapport aux conditions matérielles, sans que j’écrive quelque chose concernant
le milieu humain ou les modes de travail. Le nouveau arrivé dans notre ministère attend assez souvent, qu’un tel ministère doit avoir l’équipement, qui est excellent ou au moins de qualité moyenne. Eh bien, attendre l’équipement qui convient bien aux demandes posées par notre époque serait une vraie illusion (par hasard, nous au ministère, nous sommes vraiment de bons « illusionnistes »), néanmoins on pourrait bien sûr attendre quelque chose de qualité moyenne sans être considéré comme le maximaliste par les autres.

Malheureusement, la réalité se trouve un peu loin de dites attentes. Au temps de mon arrivée au ministère, la réalité susmentionnée n’était pas très clairement visible. La première occasion pour la percevoir s’est présentée dans la cuisine (ici, je n’écris pas de cuisine de potions magiques, juste de la cuisine, qui fournit notre réfectoire) où il y avait un problème pour me donner une adjuration correcte, qui me permettrait de recevoir mon déjeuner. Au lieu d’utiliser une adjuration correcte, j’étais obligé de présenter une pièce de papier, où était écrite la commande pour ce jour, comme si j’avais été analphabète ou inepte de mémoriser une adjuration toute simple.

Bien que le récit ci dessus soit un peu de bagatelle, il ne durait pas longtemps jusqu'à ce que j’aie trouvé les choses plus importantes, qui sont presque les inhibitions de travail. Comment vous pouvez imaginer, parmi les autres affaires, les agenda au ministère de la magie contiennent la préparation de nouvelles formules et de potions magiques. Et les potions sont habituellement préparées dans les chaudrons spéciaux et spacieux. Les chaudrons, qui ne sont pas utilisés juste pour la préparation d’un certain type de potion, comme chez nous, doivent être souvent vraiment très bien nettoyés et de temps en temps remplacés par des nouveaux, pour que la qualité de potions ne diminue pas. Et la majorité de chaudrons est déjà vieille. De plus, ce qui arrive souvent aux nouveaux fonctionnaires, est le fait, qu’ils doivent
attendre leur équipement pour pouvoir commencer à travailler, donc ils sont presque complètement inutiles. Un de mes collègues, pour se prendre utile, a apporté son propre chaudron (dans lequel il aussi cuisine ; je ne voudrais pas dîner avec lui), parce qu’il devait attendre cinq ou six mois avant qu’il ait reçu un chaudron (même si assez vieilli) du ministère.

Aussi le caveau où se trouve notre ministère clarissime a des fautes non négligeables. En été, il y fait tellement chaud, qu'l'on soit obligé d'abréger les heures du travail. A celui, qui voudrait poser la question pourquoi nous ne utilisons notre pouvoir pour améliorer les conditions de travail, il faut répondre, qu'il est sévèrement interdit d'utiliser la magie sauf en cas du bien publique. Et à cause de la noble mission de notre institution nous ne pouvons pas utiliser pour un peu de confort (et par le mot "confort" je ne pense à rien d'autre sauf aux conditions qui ne gênent pas le travail) les produits industriels, parce qu'l'on croit, que l'emploi d'eux pourrait corrompre nos âmes. Donc nous sommes obligés de travailler sans aide de la magie de même que sans aide de l'industrie.

7 juillet 2015

La vie au ministère de la magie

 

Les attentes d’un jeune homme

Quand on parle de la carrière dans la fonction publique et de choses, que l’on peut y attendre, ceux, qui n’ont aucune expérience personnelle souvent ne savent pas ce qui les y attend. Les gens croient souvent, que les fonctionnaires ne travaillent pas de tout. Par contre, les fonctionnaires, pour contre-dire le susmentionné, aiment parler de quantité immense de labeur, des horaires qui excèdent ce qui est ordonné par le code de travail sans que les heures surnuméraires soient rémunérées.

Moi personnellement, j’avais certaines expériences aux temps des mes études, parce que étant l’étudiant, j’étais obligé d’effectuer (grâce aux règles illustres de notre école sans que je fusse obligé de tuer en effet quelqu’un) un stage. Et malgré mes origines modestes,  j’avais à ce temps-là certaines connaissances et par cettes connaissances je faisais mon stage à la chancellerie de notre auguste prince. Je me souviens encore aujourd’hui, que je n’y avais presque rien à faire (et on peut dire, que ce fait a tué l’effet de mon stage), car notre prince serène était gravement malade et puisqu’il ne croyait pas à
l’efficacité de nos « physici », il s’est laissé guérir à l’étranger par les médecins modernes. Quelle honte !

Mais les autres à qui les expériences personnelles manquent, peuvent imaginer (au moins un peu) les principes sur lesquels est fondée la fonction publique, s’ils avaient lu les volumens écrits par deux Albionais. Grâce à la censure bienveillante sur le bien de notre petitime principauté, ces volumens ne sont pas distribués chez nous, mais les sujets peuvent les posséder et lire légalement (ni au ministère de la magie ni la possession ni la connaissance des volumens est punie par la transformation du lecteur curieux, qui y travaille à quelque chose pas naturelle). Il est vrai, que les auteurs y ont présenté
plutôt les relations entre les gens politiques et les hautes fonctionnaires que les relations entre les fonctionnaires eux-même (ou les conditions de travail ou le système d’élaboration d'oeuvres importants). Toutefois, on pourrait déduire beaucoup de choses de ces volumens.

A cause des mes expériences personnelles, de ma formation, du bonheur d’avoir lu l’oeuvre de deux Albionais, j’avais de bonnes prédispositions sur quoi attendre, si je voudrais un jour entrer dans la
fonction publique et devenir fonctionnaire. Et malgré des dites prédispositions, malgré des attentes plus ou moins correctes, j’ai mis la décision d’essayer de faire une carrière dans la fonction publique, et pour
être plus exact, au ministère de la magie.

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